• 風の盆

    風の盆

     

    Salut les suminautes,

     

    A l’orée de la reprise des cours pour beaucoup d’entre vous et du travail pour certains autres, je sais que c’est un sujet qui fâche mais il fallait bien que j’évoque la fin des vacances, continuons sur notre lancée et partons à nouveau à la découverte d’un festival tout mignon : l’Owara Kaze-no-Bon.

     

    Kaze-no-bon, littéralement la « Danse du vent du Bon », est un matsuri qui se tient chaque année dans la ville de Toyama, sur l’île d’Honshû, du 1er au 3 septembre.

     

    風の盆

     

    Ce festival, dont l’origine remonte à plus de 300 ans, a pour but d’apaiser les vents et de prier pour l’abondance des récoltes (d’où son nom). L’explication du pourquoi de ce festival reste floue et il est très probable que les rituels d’hommage aux ancêtres de Bon aient été mélangés à une fête pour invoquer de riches moissons.

     

    風の盆

     

    風の盆

     

    Près de 300 000 touristes se pressent chaque année pour apercevoir les 11 troupes de danse locales qui défilent en dansant sur plus de 3 kilomètres et se succèdent sur différentes estrades disséminées tout au long du parcours.

     

    風の盆

     

    Le festival débute chaque jour vers 15h et se poursuit jusqu’à 11h. A la tombée de la nuit, des milliers de lanternes en papier sont allumées afin d’ouvrir la voie aux danseurs, créant une atmosphère  feutréeteintée d’orange et d’or.

     

    風の盆

     

    風の盆

     

     

    L’ambiance de ce matsuri est très particulière puisque contrairement à tous les autres festivals, la foule assiste avec beaucoup de solennité à ce spectacle. Ils gardent le silence et s’imprègnent de la douce mélancolie qui émane des chants accompagnés par les kokyû (胡弓), un instrument de musique à corde et à archet, les shamisen (三味), luth à trois cordes, et le rythme lent de petits taiko, tambours japonais.

     

    Kokyû

     kokyû

     

     

    shamisen

    shamisen

     

    Les danseuses sont toutes vêtues de kimono d’été en coton avec une large ceinture noire, tandis que les hommes revêtent leur happi, manteau traditionnel. Tous sont coiffés d’amigasa (le chapeau traditionnel de forme circulaire et replié, dont j’ai eu l’occasion de vous parler dernièrement). Ces chapeaux cachent leurs visages afin de ne pas les exposer à la colère des dieux qu’ils espèrent apaiser par leur danse.

     

    風の盆

     

    風の盆

     

     

    風の盆

     

    Voilà pour cette petite découverte culturelle, il est à présent temps de passer aux sorties du jour.

     

    Bonne lecture…

     


    Et la tête, et la tête....

     

         Chapitre 11

      


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :